La construction se porte bien, les programmes neufs abondent
Dans les grandes villes, surtout à Antananarivo et Toamasina, le rythme des constructions est resté soutenu. Il est porté par une demande vivace des investisseurs, des entreprises et une clientèle aisée locale. Ainsi, la pierre conserve son aura de »valeur refuge », en temps de crise. l’État est aussi demandeur de constructions. Il encourage la création de projets à vocation sociale, afin d’inciter la classe moyenne émergente à s’installer dans des quartiers résidentiels.
Les promoteurs et acteurs du BTP n’hésitent manifestement pas à parier sur la reprise en cours, et plus encore sur une embellie économique l’année prochaine.
Il faut dire que le secteur du bâtiment peut se réjouir de la bonne santé de l’investissement immobilier à Madagascar, au vu des excellents rendements encore possibles dans les villes et les secteurs touristiques.
L’essor de la gestion locative et l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché immobilier à Madagascar
Une des grandes difficultés des années passées concernant le marché immobilier à Madagascar, était la faiblesse du pouvoir d’achat de la population locale. En effet, le secteur était essentiellement porté par les investisseurs étrangers, notamment français, et les quelques fortunes locales.
Il est maintenant possible pour les particuliers acheter certains biens après quinze ans de location. En cela, l’état peut s’appuyer sur deux nouveautés. D’une part la présence de grands groupes bancaires solides, tels que la Société générale ou Shelter Afrique, qui favorisent l’investissement et permettent dans une certaine mesure les prêts hypothécaires aux particuliers. D’autre part, le développement de la gestion locative, participe à la structuration et au bon entretien d’un parc immobilier en pleine extension, tout en développant un secteur d’activité assez nouveau sur l’île. Le succès des syndics tient aussi au fait qu’ils se placent en intermédiaire de sûreté entre le propriétaire bailleur et les potentiels locataires. Cela n’est pas rien dans un contexte social difficile qui ne facilite pas la confiance.
Les différentes formules de prêts et de location/accession pour investir dans l’immobilier à Madagascar
Dans un pays où plus de la moitié de la population vit dans des conditions précaires, voire dans des bidonvilles, les banques sont encore assez frileuses. Cependant, à défaut de financer intégralement des projets, elles soutiennent de plus en plus l’accès par location / vente. Cela favorise la construction d’ensembles neufs. Cependant la lenteur du processus qui se confronte à un exode rural massif, notamment vers Antananarivo, ne permet pas d’endiguer la prolifération des bidonvilles. À ce titre, la capitale se voit assez défigurée. Cela entre en contradiction avec une relative hausse des prix du marché immobilier.
En conclusion, si vous souhaitez investir dans l’ immobilier à Madagascar, les opportunités immobilières sont réelles et notamment pour les investisseurs étrangers et les fortunes locales. Il est encore possible en 2021, et selon certains experts du secteur encore plus en 2022, d’acheter une villa 5 à 7 pièces pour environ 50000€, et de la louer sans problèmes pour 1000€ par mois. Cela implique néanmoins de se situer en ville ou dans un secteur très touristique. Le marché est aussi porté par l’apparition difficile d’une petite classe moyenne locale. Il reste néanmoins encore fermé à la majorité de la population, au vu de la faiblesse du niveau de vie. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rapprocher d’ agences immobilières sur place.