Vous souhaitez vous lancer dans la location d’un parking ou d’une place de parking. Toutefois, vous vous demandez comment louer mon parking dans mon immeuble. Ou encore, comment louer un parking dans une copropriété ? En lisant ces quelques lignes, vous obtiendrez des conseils avisés et les réponses à vos questions.
Table of Contents
1 — Connaître le régime légal de votre place de stationnement avant de louer mon parking dans mon immeuble
Pour louer ce type d’emplacement, il est nécessaire de savoir si celui-ci est détaché ou non de votre hébergement.
Dans le premier cas, il est considéré comme un accessoire de l’appartement. Il relève des mêmes conditions de location que ce dernier concernant le préavis, la durée, la résiliation du bail, etc. Pour vous renseigner, lisez votre bail, en regardant si le parking y est mentionné en tant qu’annexe du logement.
Dans le 2e cas, le propriétaire peut conclure un bail libre, où il loue sa place de stationnement à qui il le souhaite, sans l’autorisation de qui que ce soit. Une limite subsiste dans cet engagement. Il s’agit du règlement de copropriété. Si celui-ci impose la location du parking à des fins de stationnement, il ne peut être utilisé autrement (rangement, stockage…).
2— Relever les données financières et matérielles de votre parking privé
La mise en location d’une place de parking implique la fixation du montant du loyer. Pour ce faire, étudiez l’état du marché. Existe-t-il une demande pour la réservation de parking ? Les petites annonces sur Internet vous éclairons sur cet aspect et sur les tarifs pratiqués.
Identifiez les atouts de votre parking privé, ils influencent aussi le prix. Une place de stationnement ouverte a moins de valeur que celle qui est fermée. Un parking souterrain situé au 5e sous-sol se louera plus cher que celui du premier par exemple.
Avec ces informations en tête, définissez sa rentabilité potentielle, qui peut varier de 5 à 10 %. Si vous n’êtes pas encore propriétaire d’un parking, sachez que plus l’emplacement est prisé (et donc onéreux à l’achat) plus le rendement est faible.
3 — Trouver des locataires
C’est le moment de placer votre emplacement de stationnement sur le marché de la location. Vous avez le choix entre rédiger des petites annonces sur des sites web, sur les réseaux sociaux ou solliciter l’aide d’un spécialiste de l’immobilier.
Quoi qu’il en soit, il faut mettre en valeur votre bien en listant ses avantages. N’oubliez pas d’écrire un titre accrocheur et d’y associer de belles photos.
4 — Conclure un bail de location
Une fois votre futur occupant déniché, vous devez dresser un bail, auquel vous associerez un diagnostic de l’état des risques naturels et technologiques de l’emplacement.
Cette convention doit contenir le montant du loyer, l’adresse exacte du parking privé, la durée de la location, le préavis, les conditions de résiliation, etc.
En dehors de ces précisions, vous pouvez y inscrire ce que vous voulez. Dans le cas où la rédaction d’un tel document ne vous inspirerait pas, aidez-vous des modèles de contrats disponibles sur le web.
5 — Déclarer la location de votre place de parking
Après l’entrée en vigueur (signature par les parties) du bail, le locataire vous verse une somme de façon régulière, que vous devez communiquer aux autorités fiscales.
Il suffit d’inscrire le montant perçu dans la catégorie des revenus fonciers de votre déclaration de revenus. Si vous proposez des prestations commerciales en plus de la location (lavage…), vous devez déclarer vos revenus dans la section liée aux bénéfices industriels et commerciaux.
Connaître les dispositions juridiques applicables, fixer le prix, partir à la chasse au locataire, vous savez maintenant comment procéder pour gérer une location de place de parking.